Djambo de Pandjah

Enfin, mon rêve va se concrétiser, fin 1979 la construction de la maison se termine et je peux me mettre à la recherche d'un chiot saluki.

A l'époque en Belgique le chenil le plus connus pour ses Salukis mais surtout pour ses Afghans était le chenil de Madame Fossé à Wavre avec le suffixe de Pandjah.


Une portée de salukis est née le 9 octobre 1979, et je suis allée de suite voir les chiots, mon choix s'est porté sur un male fauve frangé noir (Djambo de Pandjah). Quelques semaines plus tard Djain (c'est le nom que je lui ai donné Djambo faisait vraiment trop éléphant !) est accueilli à la maison.

C'est un chiot merveilleux très doux, affectueux, rapidement propre : un vrai petit ange.

Djain est bien vite devenu un très grand male toujours de bonne humeur, joueur et sportif. Physiquement, il ne correspond pas parfaitement au standard, trop grand, la queue portée haute, des pieds de chat mais quel super caractère.

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Vu le peu de succès remporté par mon copain en exposition, je l'ai inscrit aux courses sur cynodrome, il aimait beaucoup et avait un démarrage très rapide, mais après avoir été attaqué par un autre saluki en course il est devenu méfiant et préférait attaquer le premier, il ne pouvait jamais finir la saison sans un retrait de licence.
Il faut dire que les courses ne sont pas adaptées au chasseur à vue qu'est resté le saluki et poursuivre sans se retourner un leurre en plastique ne convient pas à un chien de l'intelligence du saluki.
Les chiens élevés uniquement pour la vitesse et la course, sont pour moi des salukis complètement dénaturés et ils ont perdus tout leur instinct de chasseur primitif

Djain était un merveilleux ami qui m'a vraiment donné le virus « saluki » et il sera le père de ma première nichée.

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